le temps des vacances

Tout le monde se réjouit d'être en congé, de préparer des vacances en famille, de pouvoir se reposer. Je m'en réjouis également d'une certaine façon. je peux passer du temps avec mon fils que je vois peu lorsque je travaille, je peux lire, m'occuper de mon "chez moi". Agréable oui. Toutefois, ces congés entraînent une sorte de déséquilibre important dans ma vie car je ne vois pas Rod. Nous cherchons déjà à nous voir même rapidement mais les enfants ou conjoints étant aussi à la maison, la tâche n'est pas simple. Cela fait une semaine que nous ne nous sommes pas vu. Dimanche je pars à l'étranger pour 10 jours et j'ai vraiment envie de sentir Rod contre moi, en moi avant de partir. Notre relation intense, notre accoutumance fait que rapidement dès que nous sommes séparés l'un de l'autre ( enfin, je parle pour moi en tout cas ), un vide s'installe très vite. Oui, je sens un manque que je gère bien sûr mais il me manque quelque chose d'essentiel. Les images de sexes, les images de nos ébats me reviennent quotidiennement, le besoin de tendresse me rend par moment mélancolique et une autre caractéristique de ces moments d'éloignement, je me replonge dans le passé pour me nourrir de moments vécus. Je pensais pas plus tard qu'hier à une opération que j'avais du subir en urgence l'année dernière et qui me valut quelques jours à l'hôpital. Mon compagnon ayant mieux à faire que de venir me soutenir j'ai passé ces jours de convalescence assez seule. Rod malgré le fait que cela était compliqué a trouvé le moyen de venir à mes côtés pendant deux heures. Je suis émue et amoureuse quand je repense à ça. Il me revient également le jour de mon accouchement. Le soir-même Rod me téléphonait et je lui racontais mes émotions de jeune maman. Nous étions émus tous les deux, sachant pertinemment que la période qui suivrait serait une période de disette pour nous. L'important est que nous avons passé ce cap et nous nous retrouvons toujours aussi fous l'un de l'autre. Il y a des épisodes moins réjouissant dans notre belle histoire, ils remontent parfois à la surface, me donnant mal au ventre. Je tente de les enfouir au plus profond de moi pour ne retenir que l'essentiel... nous passons par des tempêtes, des tourmentes, de la passion aussi magnifique que destructrice mais au final, on se bouffe, on se dévore, on s'aime plus que de raison. Je me laisse depuis une semaine envahir par ces sentiments émouvants de nos souvenirs et là au moment où j'écris ces lignes, je fais une prière pour que nous puissions nous voir ce soir. je demande pas beaucoup, juste une demi heure, histoire d' humer sa peau, l'embrasser, prendre son goût, son odeur... j'ai besoin de ma dose. A vrai dire, il me manque terriblement, je sais pas comment je vais supporter ça pendant un mois... le besoin de lui pour être bien me saute aux yeux. Je parle pas de sexe seulement, je parle de sa présence qui me réconforte quand je vais mal, ses yeux qui me donnent de l'énergie tant ils me disent qu'ils m'aiment, son écoute, sa voix, ses rires... je suis en manque de ma moitié. Je pense pas que je vais écrire trop de lignes, plus j'écris plus je glisse vers la mélancolie. Je t'aime Rod, je t'aime plus que tout!

Comments

[diablotins35]

Votre blog et tout ce que vous y racontez me rappelle tellement mon histoire, enfin notre histoire. La mélancolie, je la connais aussi et je la vis depuis 2 jours alors que mon amant n'est pas encore parti en vacances. Son départ est prévu pour jeudi et il faudra tenir 4 semaines. Tous les ans, c'est pareil. 4me été à supporter.

Courage pour cette année.

Bises

Diablotine