Réflexion du moment...

Rod vous a raconté notre midi d'hier qui a été on ne peut plus explosif. Je me suis retrouvée devant lui après des échanges de mails où je me prenais encore la tête! Pour tout dire, Rod a commencé à raconter lui aussi des souvenirs et si celui qu'il a déjà déposé sur le blog m'a plu, m'a fait rire... je ne sais pas s'il en serait de même avec tous ses souvenirs! Oui, Rod a un peu anticipé hors blog en me disant qu'il avait une anecdote qu'il aimerait écrire. Cette anecdote, bien qu'ancienne, m'a remise en pleine face ce que je n'aime pas chez Rod... son passé de chasseur! On a beau me répéter que le passé est le passé, j'ai des réactions à chaud de jalousie, des maux de ventre, de dégoût même face à certaines de ses expériences. Je ne suis pas du style à m'en cacher, il le ressent et essuie très vite mes remarques les plus désagréables et exagérées! Quand quelque chose me tient les tripes de cette façon, me retourne, me met dans un état de nervosité, de malaise terrible, je remets tout en question, je pense à rompre! Je vais en général jusqu'à le formuler à Rod tout en lui disant ( ce qui est amusant ) que je veux quand même le voir le midi ( persuadée qu'on ne fera que discuter, j'ai à ce moment là aucune envie de lui!). Nous arrivons dans notre chemin de campagne bien connu, tous les deux pas très souriants. « Bonjour » - « Bonjour ». Les distances sont tenues! Nous discutons du sujet chaud du moment, Rod m'explique, je résiste dans ma froideur en évitant de le regarder pour ne pas fondre ( exercice très difficile pour ma part ). Il insiste sur le fait qu'il a changé depuis moi... patati patata et me dit qu'il est tout de même dommage de perdre autant de temps à débattre sur des sujets si futiles alors qu'on pourrait en profiter pour passer du bon temps ensemble. Ma réponse fuse: «  de toute manière j'ai aucune envie de toi ». Son regard reste perplexe et déçu mais croise le mien. Là, je ne sais ce qui se passe, je me jette sur lui, m'assois sur lui, le couvre de baisers brûlants et lui répète avec fougue mon sexe se frottant déjà contre le sien « si, je meurs d'envie de toi ». Je me sens à ce moment là, brûlante d'envie, je veux me l'approprier, le bouffer, le violer s'il le faut mais je le veux en moi. Tout mon corps en tremble, je suis bouleversée par mes sentiments amoureux. Je l'embrasse tout en défaisant sa ceinture, je me mets à le suçer comme si ma vie en dépendait. Je suis réellement affamée, amoureuse, folle! Le texte de Rod relate très bien ce moment. L'excitation était à son comble. Ce petit texte, je ne l'ai pas écris pour répéter ce que Rod a déjà dit non, je voulais simplement jeter ici une réflexion qui m'est venue juste après notre midi particulièrement intense d'hier. Cette sensation, cette intensité, cette excitation puissante ressentie hier midi, je la ressens chaque fois que je me sens à la limite de rompre ou que je sens que nous sommes dans une phase de confrontations, de remise en question... dans les périodes difficiles en quelque sorte. Je suis évidemment amoureuse, excitée, cochonne, gourmande à chacun de nos rendez-vous oui, sauf que la situation de « crise » ajoute une dimension plus forte à ces attitudes. Je trouve ça inquiétant. Je m'interroge et cherche à retrouver cet « état intensité + 10» autrement qu'en   provoquant le bras de fer. J'y réfléchis, je trouverai... je crois que mes petites réflexions ne s'arrêteront pas ici... je crois que j'en ai des tas à poster... je cherche à dénouer les noeuds qui constituent ma personnalité... et « quel sac de noeuds »!

J'ai quelques petites réponses qui me viennent déjà face à ce constat. Je pense qu'il faut que notre relation s'épice autrement pour atteindre les mêmes saveurs piquantes qu'apporte malheureusement l'après conflit! Je ne sais pas encore très bien l'orientation concrète que tout cela prendra... j'écrirai tout ça au fur et à mesure de mes pensées... peut-être ou peut-être pas. J'en sais rien.

Je pense que Rod sera le seul lecteur de ces petites réflexions si elles figurent dans ce blog, le seul que ça intéressera du moins. Il pense que je suis plus complète, sincère à l'écrit. Voilà que notre blog devient un moyen supplémentaire pour communiquer, se comprendre, mieux se connaître... On est vraiment deux tarés tu sais Rod!