de mes jeux d'enfants à mes jeux d'adultes (3): ma première fois
Pas encore 16 ans la première fois! Pour une jeune fille que sa petite maman a voulu « protéger » tenir loin des images de sexe ou même de l'amour, on peut dire que c'est bien jeune non?! Plusieurs mois avant, je rencontre un « jeune et beau garçon » duquel je tombe rapidement amoureuse. Nous nous voyons beaucoup et entamons ce que nous pouvions appeler « une relation sérieuse ». Oui, je me voyais déjà faire toute ma vie avec lui ( quelle naïveté! ). Oui je le voyais devenir le père de mes enfants ( comment penser à une maternité à 15 ans?!?!). Ce garçon était plus âgé que moi et notre histoire durera presque 6 ans. J'ai déjà abordé dans des textes plus anciens cette relation qui s'est très mal terminée et ne me laisse pas que de bons souvenirs. Bref, ce fut avec ce même compagnon que j'ai fait l'amour pour la première fois. J'avais décidé de me donner à lui. C'est assez particulier comme situation parce que je n'avais vraiment jamais même « tatillonné » au niveau du sexe avec personne! Jamais vu un sexe masculin autre qu'en photo ( mon père s'est toujours caché de ses filles ), jamais touché un sexe masculin jusqu'à ce premier jour qui fut celui où je perdis ma virginité. Pourtant, j'étais décidée et curieuse de le faire. J'en avais très envie! Nous nous connaissions lui et moi depuis quelques mois et ce qui m'étonne après réflexion c'est que je ne me souviens pas du tout avoir tenté de découvrir réellement son sexe avant ce jour important. Nous avions passé pas mal de temps à nous embrasser dans une voiture en face de chez mes parents, des caresses avaient eu lieu mais je n'ai de souvenir que de ma main caressant maladroitement son sexe, effleurant même plutôt son sexe au travers de ses vêtements! Je pense même que plus d'une fois mes caresses se sont adressées à ses clés en poche plutôt qu'à son pénis! Pour ce qui est de mon partenaire aussi peu expérimenté, il n'était pas allé plus loin que les caresses sous mon pull et au-dessus de ma petite culotte. Il est plus que fou d'avoir quasi passé d'une « non-sexualité » à une « sexualité », je veux dire avec si peu de jeux, de découvertes intermédiaires.
Nous avions décidé de « le faire » un jour où mes parents étaient partis et les siens aussi. Je ne voulais pas faire l'amour chez mes parents pour la première fois et nous sommes allés chez lui. C'était assez amusant car nous devions faire tout un cirque de cache-cache pour éviter de se faire voir des grands-parents de mon compagnon qui habitaient la maison voisine. Mon compagnon part en éclaireur tant que je me camoufle derrière la haie et il m'appelle quand la voie est libre! Je me sens évidemment excitée par la situation, tout cette scène se joue dans la précipitation et les éclats de rire que l'on tente d'étouffer. Nous voilà enfin dans la maison que je ne connais pas encore. Je me laisse emmener dans la chambre... je me rappelle bien de cette chambre pour y avoir dormi pas mal de fois après. Un lit de deux personnes, petite pièce sombre sans décoration, ni couleur chaleureuse. Très ordonnée. Je dirais un peu « froide » et sans particularité ni caractère tant au niveau des mobiliers que du reste. Rien qui ressemble à une chambre d'adolescent... ma chambre à l'époque était ornée de posters de Johnny Depp ou autre stars au physique craquant! Ici, rien ne mettait en évidence les goûts de ce petit copain... peut-être seulement une médaille en toc gagnée lors d'un tournoi de foot accrochée à la poignée de la garde robe. Je n'en étais de toute façon pas ce jour là à étudier la pièce, j'étais concentrée et en attente de passer le cap! Face à face dans cette chambre, le lit nous invitant, nous nous embrassons et nous déshabillons en même temps. Un détail me frappe en écrivant ces lignes, nous avons tous les deux gardés nos dessus. Je portais, je m'en rappelle très bien un léger pull qui appartenait à ma mère. Je ne portais jamais ses vêtements, jamais, ce jour-là, allez savoir pourquoi, j'ai décidé le matin de lui piquer un pull que j'ai gardé pour me faire dépuceler! C'était pas très romantique quand j'y songe. Une première fois, à moitié dévêtus... un pull à ma mère ( un beau pied de nez? )
Mon partenaire se met sur moi, me caresse, m'embrasse, me « prépare » furtivement à une pénétration. J'ai pas vraiment peur, un peu angoissée par l'idée d'avoir mal ou de tacher les draps mais rien de plus. Je reste assez passive, me contente de me laisser faire en voulant tout de même passer ma curiosité sur ce sexe masculin. Il fait sombre dans la chambre, je ne regarde pas vraiment, je garde d'ailleurs les yeux fermés la plupart du temps. Seule ma main se permet une petite curiosité sur ce sexe en érection. Ma caresse n'a rien de franc, c'est vraiment un effleurement... je ne vois d'ailleurs pas comment toucher « ça »! Le moment de la pénétration se fait vite sentir, mon élu étant excité et ne tenant plus, il ne passe pas beaucoup de temps aux préliminaires. Je m'en moque un peu, je ne m'imagine à ce moment là pas vraiment qu'on puisse attendre ou jouer longtemps même si je sais tout de même que certaines pratiques se font comme les fellations... pour une première fois, j'ai aucune envie de découvrir ce genre de pratiques que je ne sais même pas si elles font partie d'une relation sexuelle normale ou si cela fait partie des films pornos.
Je sens ce sexe dur contre mon sexe humide... il est prêt à s'enfoncer en moi, il y rentre, doucement, je n'ai pas mal, j'ai juste une vague de chaleur dans le bas ventre. Mon compagnon est attentionné et prend le temps afin que ça ne me soit pas désagréable. Je vis bien cette première pénétration, je suis étonnée d'apprécier même déjà... après quelques va et vient s'accélérant pour les derniers, mon partenaire jouit. Je sens des petites secousses dans tout son corps. Je n'ai pas jouis, j'ai juste apprécié l'effet de chaleur et de sensation de tapotements dans mon ventre, de ce membre dur enfoncé en moi. A peine terminé, nous nous hâtons d'enfiler nos jeans, après quelques petits bisous tendres. Il me ramène chez mes parents pas encore rentrés. Nous échangeons très peu sur ce qu'il vient de se passer. Nous pétillons simplement et échangeons des regards un peu gênés.
Je n'ai pas saigné lors de cette première fois, du moins, pas pendant. J'ai retrouvé un peu de sang dans le fond de ma culotte en rentrant. Mon compagnon, n'ayant pas eu sous les yeux, cette preuve, cette sorte de trophée qui flatte l'égo d'un homme, a douté pendant 6 ans du fait qu'il était bien mon premier partenaire sexuel...
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)